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Présentation de l'établissement

Fontaine



Le lycée situé en dehors de la ville, dans le quartier nord-est, dans un site aéré dominant la vallée de la Rance, doit son nom à une source ferrugineuse aujourd’hui tarie.
Sur proposition, en 1965, de l’amicale des Anciens Elèves du Collège de Dinan, le conseil municipal décidera de l’attribution de ce nom. Pourtant « La Fontaine des Eaux » ne se trouve pas là mais dans le vallon de L’Argentel.

C’est un grand complexe établi sur un terrain de 11 hectares. Sa construction, en belle pierre de granit couverte d’ardoise, vise à s’harmoniser avec l’architecture locale. Il faut en excepter toutefois le gymnase et l’atelier, dont les lignes, délibérément modernes, se font écho aux deux extrémités de l’ensemble. La toiture de l’atelier, en voûte surbaissée, supportée par une charpente en bois lamellé-collé, est une prouesse architecturale : en une seule portée, sans pilier elle couvre une surface de 40m x 120m.

La structure interne des locaux n’a cessé d’évoluer pour répondre aux innovations pédagogiques, au fort accroissement des effectifs et à la modernisation de la vie scolaire.






1966 : Ouverture de l’ensemble éducatif du lycée La Fontaine des Eaux, toujours rattaché au Collège de garçons de Dinan qui remonterait au XIIIème siècle, situé rue de Léhon.


1985 : Le lycée Polyvalent d’Etat devient un Lycée Polyvalent Régional Mixte avec la loi de décentralisation.




Projet de construction du nouvel ensemble 2nd degré et technique – 1961
Entrée du lycée






1998 : Réfection complète de l’internat

2019 : Etude de programmation de travaux par la Région

Décoration au titre du 1% artistique du LPO :

Le 24 septembre 1975, la Commission nationale du 1% donne son agrément aux projets des artistes André Borderie (1923-1998) et Viliano Tarabella (1937-2003), pour la réalisation d’une céramique monumentale et d’une sculpture en marbre de Carrare.

La genèse de cet accord fut longue, plus de six ans, et délicate : la Commission a en effet rejeté les trois premières propositions de Patrice Simon (1918-2013), architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, maître d’œuvre du lycée, le 27 mai 1970, le 1er décembre 1971 et le 26 juin 1975.

L’architecte avait dans un premier temps proposé Bruno Lebel (1933-2019), Georges Delahaie (1933-2014) et Geoffroy Dauvergne (1922-1977), dans un deuxième temps Bruno Lebel seul, enfin, le céramiste André Masson (1919-2009). Ce dernier, qui a bénéficié d’une lettre de soutien du ministre Yvon Bourges (1921-2009), a in fine réalisé la pose du décor en céramique d’André Borderie, pour une rémunération de 20 000 F.

Les arguments pour rejeter les premiers projets, développés dans leurs rapports par les inspecteurs et inspectrices Toche, Poggie et Grympas peuvent être ainsi résumés : manque de qualité artistique, absence d’intégration à l’architecture, et pauvreté du programme au regard du crédit élevé disponible : plus de 200 000 francs.

Si, pour la sculpture de Viliano Tarabella, l’agrément est définitif à l’issue de la Commission, qui « apprécie particulièrement l’expression sensible et monumentale de la proposition de M. TARABELLA et donne un avis favorable à sa réalisation », le projet d’André Borderie qui « présente un intérêt plastique certain », doit encore faire l’objet d’une mise au point qui devra être approuvé par le rapporteur, M. Troche. Ce dernier donne son accord, le 1er décembre 1975, estimant que M. Borderie a répondu de manière satisfaisante aux demandes de la Commission.


La céramique a été déplacée dans un autre hall du lycée, près du CDI, en 2007 (dépose) et 2008 (restauration et réinstallation), lors d’un restructuration du lycée sous la maîtrise d’œuvre de l’architecte Thierry Soquet (« Architecture Plurielle »). Le hall d’accueil reliant les bâtiments 1 et 2 devant être démoli, pour des raisons de sécurité incendie notamment, la céramique ne pouvait être maintenue en place. Alertés par Madame Denise Masson (mail à Clément Borderie, 13 avril 2005), les ayants droit d’André Borderie ont demandé la préservation de l’œuvre et accepté son déplacement, qui a été réalisé par Yvon-Marie Masson (entreprise « au pied su mur »), pour un montant de 15 548 euros (dépose) et de 45808,8 euros (remisage, repose, remplacement de 4m2 d’éléments cassés et restauration de 5m2). Le marché prévoyait que M. André Masson apporte son assistance pour « la mise en œuvre et le remplacement des éléments cassés et à restaurer. »